« L’œil photographique de Rym Khene est braqué au ras du sol, au ras des murs. Concrétude de formes, de traces, de lignes qui étoilent dans des directions différentes : l’art du détail, du gros plan fait ressurgir différemment le quotidien urbain et invite à interroger la matière de nos rues. Poétiquement, une bouche d’égout vient signifier la pleine marée ; des confettis dispersés deviennent des croisements de chemins et de rêves, et ainsi de suite. Terre, nervure, feuilles, acier : les matières de la ville sont multiples. Traces, dégoulinures, ombres, palimpsestes : les surfaces se mêlent, disparaissent, racontent des vies passées sous les vies présentes. » Elara Bertho, Diacritik.